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Janvier 2024 : Pas le moment de se laisser tomber !

     D’après solidarites.gouv : « En France, les chutes des personnes âgées entraînent chaque année plus de 100 000 hospitalisations et plus de 10 000 décès. Ces chutes ont des conséquences physiques, psychologiques, sociales et marquent une rupture dans la vie des individus et une perte d’autonomie ».

Face à ces chiffres inquiétants, le ministère en charge des solidarités a mis en place un « plan national triennal* anti chute des personnes âgées » en février 2022. Ce plan s’appuie sur quatre axes : « savoir repérer les risques de chutes et alerter, aménager son logement et sortir en toute sécurité, la mise en place d’aides à la mobilité pour tous, la télé-assistance pour tous et enfin, l’activité physique, meilleure arme anti-chute ».

Aujourd’hui nous allons nous attarder sur le point concernant l’APA (Activité Physique Adaptée) et voir en quoi elle serait la « meilleure arme» pour prévenir des chutes. Si toutefois les autres « axes » vous intéressent, nous vous invitons à vous rendre sur le site solidarites.gouv.  

 

Quels effets de l’APA sur le corps d’une personne âgée/à risque ?

D’abord, l’activité physique permet le renforcement musculaire. Cela peut paraître évident mais des muscles « forts » sont essentiels pour soutenir le corps, stabiliser les articulations et de fait réagir aux éventuels déséquilibres.

Justement, prévenir des chutes c’est aussi et surtout améliorer son équilibre ! Là encore, des activités physiques adaptées peuvent aider. En effet, des exercices tels que la marche sur une ligne ou encore la position sur une jambe contribuent à renforcer la coordination et à changer la perception sensorielle des personnes âgées dans des situations délicates.

Ensuite, un point essentiel, l’APA régulière favorise la flexibilité des muscles et des articulations. Cela peut sembler anodin mais une meilleure flexibilité facilite les mouvements et réduit le risque de chutes liées à la raideur musculaire ou à la perte de mobilité souvent présente chez les personnes âgées. Effectivement, beaucoup de séniors ont tendance à rester sédentaires, chez eux.

Ceci nous mène donc à notre quatrième point : les réflexes. En cas de perte d’équilibre, il est indispensable de pouvoir réagir rapidement. Grâce à des activités physiques impliquant des mouvement variés, la coordination se « réveille » et des réflexes appropriés se développent.

Enfin, s’exercer avec des poids adaptés peut s’avérer très utile. En effet, en travaillant avec des charges, la densité osseuse se conserve mieux et ainsi, en cas de chute, les risques de fractures sont réduits.

 

Finalement, quand le ministère des solidarités considère l’APA comme la meilleure arme pour prévenir des chutes, il n’a sûrement pas tort…N’oublions pas non plus l’aspect social de l’APA, bouger c’est aussi tisser des liens. Quoi de mieux que se soutenir pour ne pas tomber !

 

*triennal : dispositif d’une durée de 3 ans

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